Un certain nombre de Tunisiens installés dans des pays d’Europe ont entrepris des démarches en annulation à la suite de “l’inscription arbitraire et abusive de leur nom sur la liste des personnes et organisations ayant des liens avec le terrorisme, ce qui les prive de la libre disposition de leur argent et de leurs biens, en général”.
Ce dossier a été, jeudi, au centre d’un entretien du ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, avec Gavin Sullivan, représentant du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR), selon un communiqué de presse du ministère.
Gavin Sullivan a indiqué avoir pris en charge, avec son organisme, la défense des intérêts de ces Tunisiens auprès des instances compétentes en vue de prouver leur innocence, d’obtenir la radiation de leur nom sur la liste et de faire lever le gel de leurs biens. De son côté, Samir Dilou a fait part du soutien du ministère au droit de tout Tunisien à plaider son innocence devant quelque partie que ce soit.