
Boumediene explique le manque de main-d’oeuvre par l’incapacité du système productif de générer un taux d’encadrement élevé et l’inadaptation du système éducatif aux besoins des entreprises. « Il existe actuellement 10% de formation professionnelle contre 90% de diplômes universitaires, alors que les besoins sont inversés », a-t-il constaté. Il a également, pointé, les bas salaires et les conditions de travail difficiles, en plus de l’éloignement du domicile du lieu de travail pour plusieurs travailleurs.
Une enquête sur l’évaluation des besoins en main-d’oeuvre montre que 7 entreprises sur 10 déclarent avoir des difficultés à trouver des ouvriers qualifiés, alors qu’une entreprise sur 2 déclare avoir des difficultés de recrutement dans certaines spécialités. Plus de la moitié des besoins recensés en Main-d’uoevre concerne les ouvriers qualifiés. Ces besoins sont exprimés par des secteurs comme l’agriculture, l’industrie, le bâtiment et des travaux publics ainsi que le tourisme.
Les participants à la table ronde ont souligné la nécessité de prendre des mesures urgentes pour trouver une solution à la défection de la main-d’oeuvre, mettant l’accent sur la mise à niveau des centres de formation professionnelle. Ils ont également appelé à la nécessité d’améliorer les conditions de travail ( majoration des salaires, couverture sociale ), en plus de la révision des programmes d’emploi mis en oeuvre depuis le 14 janvier 2011.
WMC/TAP




