C’est peut-être un déficit d’image qui explique en partie le déclassement’ de la Tunisie de huit places dans le rapport du Forum Economique Mondial (WEF) de Davos, sur la compétitivité mondiale, dû, selon l’expert économique et financier, Moez Laabidi, à l’instabilité politique et institutionnelle dans le pays et à un manque de visibilité pour les investisseurs.
Les investissements sont tellement importants pour nous que notre ministre des Affaires étrangères est appelé à participer à un débat sur… la relation entre l’Islam et la politique et vendre le “succès de l’organisation des premières élections démocratiques et transparentes en Tunisie avec la participation des divers courants politiques et en présence d’un grand nombre d’observateurs”. Monsieur le ministre, mises à part les généralités d’usage, quels sont concrètement les projets qui ont été présentés aux décideurs du monde pour exiger des financements de l’ordre de 5Milliards de $?
D’ailleurs, les décideurs participant à Davos ne signeront pas de chèque en blanc à la Tunisie. Ils veulent du concret et le concret, c’est une loi des Finances claire et précise qui définit les orientations du pays et annonce les grandes lignes pour les prochains mois. Si depuis le mois d’octobre 2011, aucun projet n’a été créé, et il n’y a que des intentions d’investissements d’ailleurs au rose de la part des promoteurs domestiques qui tiennent toujours une posture attentiste, que dire des étrangers?
Notre gouverneur de la banque centrale que nous découvrons sans cravate à Davos, la mode Marzouki commencerait apparemment à prendre, a parlé des 500 millions de $ du Qatar qui exige comme support des bons de trésor tunisiens. Service, service camarade après.
Dans l’attente, illi yistanna khir milli yitmanna.
A.B.A