La présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, comparaît aujourd’hui, mercredi 12 juin 2024, lors de l’audience en appel du jugement pénal prononcé contre elle, la condamnant à une amende de 5 000 dinars dans une affaire de violation de la période de silence électoral lors des élections présidentielles de 2019.
Hier, mardi, les juges d’instruction ont décidé de maintenir Moussi en liberté dans deux affaires. La première concerne une plainte déposée par l’Organisation de Défense des Croyances et des Sacrées et de Lutte contre l’Extrémisme et le Terrorisme, tandis que la seconde concerne une infraction liée au non-respect de l’autorité compétente, conformément à l’article 315 du Code pénal.
Selon le comité de défense d’Abir Moussi, ces trois affaires s’ajoutent à une affaire concernant le bureau d’enregistrement administratif des services de la présidence de la République devant la cour de cassation, et une deuxième affaire relative à une plainte de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections, portant le total des affaires auxquelles Moussi fait face à cinq.