La fédération générale de l’enseignement secondaire et la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux ont souligné l’attachement à l’autonomie des décisions prises par les conseils de l’éducation et les conseils de classe dans le cadre des législations en vigueur, exprimant leur refus de toutes formes de pressions exercées contre les membres de ces conseils.
Les deux fédérations ont fait part samedi de leur entière solidarité avec les membres du conseil de l’éducation du collège de Bouficha suite à leur convocation pour comparaitre demain lundi devant l’unité spécialisée dans les enquêtes sur les infractions de violence à l’égard des femmes et des enfants concernant l’affaire d’une élève qui a été traduite devant le conseil de discipline pour fraude, appelant les membres du conseil à ne pas se présenter devant l’unité en question.
Ils ont également appelé à observer un sit-in d’une heure, demain lundi 6 mai à partir de 10h jusqu’à 11h, dans tous les établissements scolaire pour exprimer leur mécontentement et leur refus de toutes immixtion dans les décisions des conseils de l’éducation et des conseils de classe.
Dans ce contexte la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux ont fustigé ce qu’elle qualifie “d’ingérence” dans les affaires éducatives.
Ils ont appelé la justice à se mettre à l’écart des décisions du conseil de l’éducation et autres décisions organisées par les textes législatifs internes et par le ministère de l’éducation, soulignant la nécessité de traiter tous les élèves à égalité, abstraction faite de leur condition sociale.
Il convient de rappeler que 6 cadres éducatifs au collège de Bouficha à Sousse ont été convoqués pour comparaitre lundi 6 mai courant devant l’unité spécialisée dans les enquêtes sur les infractions de violence à l’égard des femmes et des enfants à Sousse pour audition après une plainte déposée par un parent d’une élève ayant commis une fraude à l’examen et traduite devant le conseil de discipline.