Tunisie : Le ministère de l’Education en train de promouvoir le secteur éducatif

Le ministère de l’Education s’emploie à mettre en place d’un plan d’action pour promouvoir le secteur éducatif dans les plus brefs délais, a indiqué mardi la chargée de mission au ministère de l’Education, Wejdan ben Ayad.

Ben Ayad a précisé dans une déclaration à TAP, que le ministère avait décidé, après l’agression d’un enseignant hier lundi, par un élève au lycée Ibn Rachiq d’Ezzahra, d’accélérer le processus de réforme éducative et de parachever la phase du plan d’action y afférent dans les plus brefs délais.

Le plan d’action du ministère repose sur de nombreuses mesures qui seront mises en oeuvre prochainement, dont notamment l’instauration de bureaux d’écoute dans tous les établissements scolaires sans exception et la révision d’un certain nombre de législations en vue d’assurer la protection de tous les intervenants du secteur éducatif y compris les enseignants et les élèves, contre toutes les formes de violence qui leur sont infligées au sein des établissements.

D’autre part, Ben Ayad a affirmé que le ministère de l’Education a chargé hier une délégation de faire le suivi de l’évolution de la situation de l’enseignant victime d’agression et de mettre un véhicule à la disposition de son épouse, qui vit à Nabeul, pour lui permettra de visiter quotidiennement son mari, admis à l’hôpital militaire de Tunis.

Elle a indiqué que le ministère de l’Education a créé une cellule de crise, en coordination avec les délégations régionales à l’éducation, afin de veiller au déroulement normal des cours.

La chargé de mission au ministère de l’éducation a relevé qu’une note a été envoyée à tous les établissements d’enseignement primaire et secondaire pour l’organisation demain mercredi, de séances de sensibilisation pour la lutte contre la violence au sein des établissements scolaires, dispensées par des enseignants immédiatement après le salut du drapeau.

Elle a souligné que la lutte contre la violence en milieu scolaire n’est pas uniquement la responsabilité du ministère de l’Education, mais la responsabilité commune de toutes les parties concernées qui sont appelées à y contribuer.