L’OCTT signale des violences policières et de mauvais traitements commis dans les lieux de détention

L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) fait état de cas de torture, de violences policières et de mauvais traitements commis dans les lieux de détention.

Dans son rapport pour le mois de décembre 2020, l’OCTT dénonce “ces violations qui continuent d’être perpétrés en toute impunité et sans que des sanctions à la mesure de la gravité des actes commis soient prises”.

L’ONG dit avoir pris acte de la violence exercée contre un citoyen suite à un différend avec les agents d’une patrouille de la Garde nationale à l’entrée d’Ennadhour dans le gouvernorat de Zaghouan. Des violences lui ayant causé une double fracture au niveau du pied et dommages graves au niveau du visage et de plusieurs parties du corps, indique l’organisation.

Admis à l’hôpital Sahloul de Sousse pour y subir une intervention chirurgicale du pied sous surveillance policière, l’homme a été transféré dans un centre de détention alors que son état de santé nécessite son hospitalisation, précise l’ONG.

L’OCTT évoque également un cas d’encellulement individuel d’un détenu qui a été interdit de visites familiales pendant trois mois et dont les proches ont déposé une plainte faisant part des violences que lui ont fait subir certains agents pénitentiaires.