L’ancien chef du gouvernement libyen, leader de l’Alliance des forces nationales, Mahmoud Jibril, a estimé que toute initiative visant à résoudre la crise en Libye ne peut aboutir si les libyens n’en font pas partie. Il a précisé qu’il avait demandé au président de la République, Béji Caid Essebsi, lors de leur rencontre, le mois dernier, de faire participer les Libyens à l’initiative tripartite (Tunisie, Algérie, Egypte).
En marge d’une conférence internationale organisée, jeudi, par le parti Afek Tounes, le responsable libyen a indiqué, à l’agence TAP, que “Caid Essebsi a été d’un grand conseil et d’une grande aide aux Libyens”, ajoutant que “personne ne peut ignorer la détermination des pays voisins à résoudre la crise en Libye qui constitue un problème de sécurité nationale pour la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie”.
Contrairement aux précédentes initiatives des Etats arabes, dit-il, la déclaration finale issue du sommet arabe tenu, récemment, en Jordanie, “n’a évoqué ni le conseil présidentiel, ni le gouvernement d’entente nationale, mais l’accord de Skhirat qui fait désormais l’unanimité”.
Pour Jibril, cet accord reste la base, mais nécessite des modifications substantielles, “vu le fiasco du rendement du conseil présidentiel, en un an et demi”.