USA : Meherzia Labidi Maïza lance un message d’espoir à Donald Trump

La députée du mouvement Ennahdha s’est livré au journal Today’s Worldview lors de son passage à Washington. La députée de 53 ans a vanté les sacrifices de sa lutte nationale vers la démocratie. Elle affirme que la Tunisie a déclenché le printemps arabe pour éradiquer la dictature de Zine Abidine Ben Ali.

Selon les propres expressions du Washington Post, la Tunisie semble être une île tranquille dans une mer agitée où sa démocratie exaspère les pays arabes qui ont été ravagés par les guerres.

Le président Donald Trump a exprimé plus d’une fois son opinion sur les pays du printemps arabe. Il a même réaffirmé son soutien au président Abdelfattah Sissi, accusé par les islamistes d’avoir pris le pouvoir suite à un coup d’État.

L’administration Trump classifie l’islam en général de menace. Ceci, selon la même source, est une idéologie politique. La députée du mouvement Ennahdha rétorque et explique que son parti politique s’inspire des valeurs de l’islam. Ces valeurs sont universelles, il s’agit de justice, liberté, solidarité, respect et dignité.

Meherzia Labidi explique que la Tunisie est actuellement dirigée par un gouvernement d’unité nationale. Elle affirme que son parti est représenté par plusieurs femmes au sein de l’assemblée des représentants du peuple (ARP). Cette information est importante, étant donné que le mouvement Ennahdha ne discrimine pas les femmes, bien au contraire.

Labidi rencontrera un responsable du département de l’État, à Washington, mais cela ne sera pas à la Maison-Blanche. Elle demandera à ce haut fonctionnaire de l’État de donner l’opportunité à son parti de dialoguer et discuter.

Elle précise que l’administration président Donald Trump découvrira que son parti est plus proche des valeurs et des idéologies des Républicains qu’ils imaginent. Labidi continue en exprimant sa lutte pour la liberté et l’égalité.

Les États-Unis seront toujours une source d’inspiration pour la députée, elle insiste sur le fait que les USA supporteront toujours les démocraties.