L’ASDI inquiet face à « la violation récurrente des droits civils en Tunisie »

L’Observatoire international des associations et du développement durable (ASDI) a exprimé vendredi sa profonde inquiétude face à « la violation récurrente des droits civils garantis par la Constitution ».

En allusion « aux violations subies par la société civile suite à l’affaire de la mosquée Lakhmi de Sfax ».

Dans une déclaration vendredi, l’ASDI rappelle les dispositions du décret-loi 88/2011 qui, dans son article 6 interdit aux autorités publiques d’entraver ou de suspendre l’activité des associations, directement ou indirectement.

La société civile tunisienne qui vient d’être couronnée du Nobel de la Paix, est l’unique garant de la stabilité de la Tunisie et de sa paix, note l’Observatoire.

Selon l’ASDI, des restrictions ont été exercées sur la société civile à Sfax, à travers des arrestations ayant ciblé 5 associations et plus de 10 personnes.

Dans sa déclaration, l’ASDI note que l’interrogatoire avec les associations concernées a porté notamment sur les sources de financement alors que le décret-loi 88/2011 cite clairement les parties habilitées à enquêter sur le financement des associations.