Riadh Jaidane : Le Conseil des Tunisiens à l’étranger doit avoir un pouvoir décisionnel

Riadh-Jaidan

Le député et membre de la Commission parlementaire chargée des affaires des Tunisiens à l’étranger, Riadh Jaidane, a indiqué que «le Conseil national des Tunisiens à l’étranger doit avoir un pouvoir décisionnel dans tous les sujets qui concernent les Tunisiens à l’étranger».

L’élu qui s’exprimait lors d’une conférence-débat organisée, samedi à Paris, a exprimé ses réserves sur le projet de loi, soulignant qu’«il revient en priorité au Conseil de prendre toutes les décisions la communauté tunisienne établie à l’étranger parce qu’il connaît leurs préoccupations dans les différents domaines».

Riadh Jaidane a fait remarquer que le projet de loi qui sera examiné par la Commission des affaires des Tunisiens à l’étranger à partir du 20 octobre, «ne définit pas de manière précise et claire les prérogatives du Conseil».

Evoquant la composition des membres de ce Conseil, le député a insisté sur l’importance d’élire les 16 membres qui représenteront les associations oeuvrant dans le domaine des Tunisiens à l’étranger et implantées à l’étranger.

Il a, dans ce sens, insisté sur l’organisation d’élections «pour garantir la transparence», estimant que «les nominations posent problème dans le sens où elles seront imposées».

Organisée par le mouvement l’Appel des Tunisiens à l’étranger, la conférence-débat a été marquée par la présence d’un groupe de Tunisiens qui résident à Paris et dans la région parisienne.

Ils ont partagé leurs opinions sur les points soulevés par le député de l’Assemblée des Représentants du peuple, tout en attirant l’attention sur les problèmes qu’ils rencontrent, notamment, la hausse des prix des billets d’avions et de bateaux, le manque des cours de langue arabe et les procédures douanières tunisiennes.

Ils ont appelé les autorités de tutelle à afficher les promotions des tarifs des billets suffisamment à l’avance pour leur permettre d’en bénéficier. Ils ont insisté, aussi, sur l’importance de dynamiser le rôle des attachés sociaux qui, selon eux, doivent être nommés parmi les Tunisiens établis à l’étranger.