Le ministre de la Santé, Saïd Aidi a effectué, mercredi, une visite au Centre national de pharmacovigilance (CNPV) à l’occasion de son 30e anniversaire.
Mettant en exergue l’importance du rôle dévolu au CNPV en matière de surveillance des médicaments qui circulent sur le marché local, le ministre a indiqué que l’amélioration de la qualité des services rendus par le centre s’inscrit dans le cadre de l’appui aux secteurs stratégiques de santé.
De son côté, le directeur général du CNPV, Dr. Mohamed Lakhal, a fait savoir que le centre certifié par l’OMS depuis 1989, est le premier du genre dans le monde arabe et le deuxième en Afrique après celui de l’Afrique du Sud.
Il a relevé à l’agence TAP que l’absence d’un centre régional de pharmacovigilance au nord du pays l’empêche de se consacrer aux recherches, notant qu’il existe un centre régional à Sousse pour la région du Centre et un centre régional à Sfax pour la région du Sud.
Il a, également, appelé à renforcer les capacités du CNPV en termes de ressources humaines et logistiques, surtout qu’il s’apprête, en juillet 2015, à lancer le système de pharmacovigilance institutionnel, chargé de gérer la relation entre le centre et les fabricants de médicaments.
Dr. Lakhal a aussi mis l’accent sur la création prochaine d’une unité de bioéquivalence chargée des études sur les nouveaux médicaments tunisiens.
« Cette équivalence s’obtient actuellement à l’étranger et son coût est élevé, d’où la nécessité de créer notre propre unité de bioéquivalence », a-t-il expliqué, affirmant que cette unité permettra aux fabricants de médicaments tunisiens de commercialiser leurs produits à l’étranger.