«Cela fait mal et c’est regrettable». Ces mots –prononcés mercredi 4 septembre 2013, lors d’une conférence de presse- constituent le premier commentaire de Ahmed Bouzguenda, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) à la très forte dégradation de la position de la Tunisie dans l’édition 2013-2014 du “Rapport sur la Compétitivité internationale du Forum économique mondial“ (Forum de Davos) révélé tôt dans la matinée du mercredi 4 septembre 2013.
Il en ressort que la Tunisie a perdu 43 places pour passer de la 40ème (en 2011, la Tunisie n’a pas été classée en 2012) à la 83ème place, avec un score de 4.1 sur une échelle allant de 1 à 7.
Jadis leader dans ce domaine en Afrique et dans le monde arabe, la Tunisie –qui fait encore légèrement mieux que les autres pays du Printemps arabe (Egypte, Yémen et Libye –la Syrie n’est pas classée) se classent respectivement 118ème, 145ème et 108ème); le Maroc, lui, est 77ème- n’est plus respectivement que 9ème et 6ème économie dans ces deux espaces économiques.
Toutefois, à l’échelle arabo-musulmane et africaine, la Tunisie est devancée par le Qatar (1er et 13ème dans le monde), les Emirats arabes unis (2ème, 19ème), l’Arabie Saoudite (3ème, 20ème), Oman (4ème, 33ème), Koweït (5ème, 36ème), Bahreïn (6ème, 43ème), Turquie (7ème, 44ème), l’Afrique du Sud (8ème, 53ème), Rwanda (9ème, 66ème), Jordanie (10ème, 68ème), Botswana (11ème, 74ème), Maroc (11ème, 77ème) et Seychelles (12ème, 80ème).
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