Tunisie – Economie et Crise politique : Le ras-le-bol du secteur privé

tunisie-sondage-economie-securite

Réunis lundi pour examiner l’impact des derniers événements sur l’économie nationale, les représentants du secteur privé ont appelé à l’urgence de mettre fin à la crise politique que vit le pays.

Plusieurs secteurs d’activités, notamment le tourisme et le marché financier, ont subi des conséquences très graves après l’assassinat de Mohamed Brahmi et l’embuscade de Chaambi, ont-ils mis en garde. Et de noter que ces conséquences risquent de s’aggraver davantage si l’on ne prend pas les mesures nécessaires pour rassurer et les citoyens et les investisseurs et partenaires étrangers dans les plus brefs délais.

Les participants ont appelé à la formation, dans l’urgence, d’un gouvernement de compétences nationales qui sera chargé de rétablir la sécurité et la stabilité nécessaires pour réussir la relance de l’économie tunisienne et garantir le bon déroulement des prochaines échéances politiques. Ils ont, également, préconisé la révision des dernières nominations dans l’administration publique, l’adoption de la nouvelle constitution et le choix d’une date pour les prochaines élections.

L’accent a été mis, aussi, sur l’importance de conjuguer les efforts de toutes les forces vives de la Tunisie afin d’éviter au pays une situation plus grave sur les plans économique et sociale.

La réunion a regroupé des représentants de l’UTICA dont la présidente du patronat Wided Bouchamaoui ainsi que des membres de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyage, de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie, du Syndicat Tunisien des Agriculteurs, de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises, des Chambres de Commerce mixtes et des grands groupes du secteur privé tunisien.