Dégage…

Je regrette qu’on parle de grande facilité pour dénigrer et insulter… cela montre qu’on n’a pas reçu le message du mécontentement du peuple…

Un politicien qui n’accepte pas la critique est tout simplement un dictateur en puissance!

Des décisions importantes pour l’avenir du pays ont été prises sans aucune explication de stratégie… comme sous l’ancien régime on aurait tendance à prendre le peuple pour des moutons… et en réalité ce mutisme cache l’incompétence et la gestion anarchique du pays…

La pire des insultes que peuvent craindre nos gouvernants est le mot « Dégage »… et il viendra soit à travers les urnes, soit à travers la rue!!! C’est un fait indéniable au vu du bilan catastrophique. Il n’a plus de place pour des dictateurs dans la sphère politique en Tunisie…

Les politiciens pourront toujours essayer de se partager le gâteau du pouvoir au détriment de la société civile de par la manipulation de leurs adhérents… par contre la cerise risque d’être un « Dégage ».

Quand un peuple a faim et qu’il observe le gaspillage des finances publiques… on ne peut s’attendre à l’établissement d’un climat de confiance… cela finit par un divorce anticipé… après tout le mariage ne devait être consommé que pour l’élaboration de la constitution…

Et le prix à payer fut de supporter toute la famille politique au sein de l’exécutif. Cela coûte cher au pays.

Commentaire de Foued Marzouki à l’article Tunisie : La Présidence sort de son mutisme?