Dimanche, 20 mai 2011, plusieurs centaines de salafistes se sont donné rendez-vous à Kairouan, pour le «deuxième congrès national d’Ansar al Charia», l’un des mouvements les plus radicaux de la mouvance salafiste en Tunisie. Venus de différentes régions du pays, (plusieurs de ces rassemblements, pour le départ, ont été remarqués devant, notamment, des mosquées du grand tunis) les militants d’Ansar Al-Charia, se sont rassemblés à la grande mosquée de Kairouan, quatrième ville sainte de l’Islam.
«Le deuxième congrès des partisans de la charia se tient cette année dans une ville qui a une très forte symbolique historique et religieuse, et réunit tous les frères qui ont pour objectif de faire appliquer la charia de Dieu dans notre pays», selon le magazine La promesse distribué à l’entrée, rapporte l’AFP.
Vêtus à l’afghane, portant souvent des vestes de treillis militaires, les militants salafistes se refusaient pour la plupart à toute déclaration à la presse. Une charte de bonne conduite sommait les participants de ne faire «aucune déclaration» aux journalistes, tolérés mais sous surveillance serrée des organisateurs.
Les salafistes ont accroché une énorme banderole d’Ansar al Charia sur le minaret de la mosquée, sous l’oeil incrédule de quelques touristes et de commerçants. Le leader d’Ansar Al Charia, Seif Allah Ben Hassine, alias Abu Yiadh, devait s’exprimer après la prière de l’après-midi.
(Di Avec Agences)