L’Union Patriotique Libre (l’UPL) annone un grand meeting, le dimanche 2 octobre 2001, à Sidi Bouzid

Les professionnels de la politique sont là. On va revoir ce qu’on va voir. Eh ! Oui… On a mangé notre pain noir, désormais on va nous donner de la brioche. Emboitant le pas au mouvement islamiste Ennahdha, qui a choisi la cité de Mohammed Bouazizi pour mobiliser ses troupes, à la veille de la bataille électorale, M. Slim Riahi, président de l’Union Patriotique Libre (l’UPL), briscard de la finance internationale, qui ne se cache pas derrière son petit doigt, entend, à son tour, commencer sa vraie campagne électorale, dans la perspective de la Constituante, au cœur de la ville de Sidi Bouzid, autrefois terra incognita, où il a décidé, le dimanche 2 octobre 2011, de faire une véritable démonstration de force. Afin de damer le pion à ses nombreux détracteurs, qui sont légion, nous dit-on, d’adouber la Tunisie profonde, de se repositionner, de ravir, à ses adversaires, le feu prométhéen de la politique, de mettre le pied à l’étrier et de faire tourner un carrousel de rêves aux tunisiens.

Apparemment, M. Slim Riahi, dont le style et les promesses électorales font hérisser les cheveux de l’ensemble de l’establishment politique du pays, issu du 14 janvier 2011, compte bien être le deux ex machina de ces journées chargées d’histoire, qui vont accoucher, après les élections de la Constituante, d’une nouvelle Tunisie.

Imed