Malgré les difficultés, les élections doivent avoir lieu en 2014, a déclaré mercredi le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Chafik Sarsar. « Les reporter à l’année prochaine constitue une violation des dispositions de la constitution », a-t-il soutenu.
Sarsar qui s’exprimait lors de la première conférence de presse de l’ISIE après deux mois de sa création, a insisté sur le respect des délais fixés dans les dispositions transitoires de la nouvelle Constitution.
Il n’a pas manqué, toutefois, d’évoquer les difficultés rencontrées, notamment, en ce qui concerne les locaux de l’ISIE, les marchés publics et les recrutements. Ces deuxièmes élections démocratiques dans le pays après la révolution, se référeront à des normes internationales rigoureuses, a-t-il assuré.
Il a exprimé le souci de tenir compte des critères adoptés par les structures et instances internationales spécialisées. Le président de l’ISIE a appelé l’Assemblée nationale constituante à accélérer la promulgation de la loi électorale.
Il a souligné, aussi, l’urgence de fournir les locaux nécessaires à l’ISIE, à savoir le siège central prévu dans l’ancien bâtiment du Rassemblement dissous et les 7 bureaux annexes. En réponse aux interrogations des journalistes, les membres de l’ISIE ont relevé que l’organisation des élections est une responsabilité partagée entre la société civile, les structures publiques compétentes, les experts et les médias.
Ils ont exprimé la conviction que tout comme l’ancienne ISIE qui a réussi à surmonter plusieurs obstacles, la nouvelle Instance est capable de relever les difficultés de l’étape et d’organiser les élections dans les délais impartis.
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