« Le règlement du dossier des salafistes Jihadistes en Tunisie ne doit pas se limiter à son aspect sécuritaire », a estimé, mardi, le parti Al-Qotb. « Cette solution risque de mettre en danger l’avenir des libertés en Tunisie comme s’était le cas sous l’ancien régime », précise le parti dans une déclaration.
« Un Etat de droit ne doit pas se contenter uniquement, des solutions sécuritaires, mais il doit garantir une vie digne pour tous et créer des sources de revenu aux catégories défavorisées dans les quartiers et les régions marginalisés, » ajoute le parti, dénonçant le projet de société obscurantiste adopté par la mouvance salafiste « Ansar al-Chariaa ».
Al-Qotb plaide, d’autre part, en faveur de la mise en uvre des consensus obtenus lors du second round du dialogue national, invitant toutes les formations politiques et les composantes de la société civile à participer massivement au congrès national contre la violence, prévu le 18 juin prochain.