Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a clarifié lors d’une conférence de presse le 27 juin 2024 que la Tunisie n’était pas responsable de la surveillance des frontières maritimes de l’Europe, mais uniquement de ses propres côtes.
Cette déclaration intervient en réponse aux critiques concernant la politique de refoulement des migrants en Méditerranée. Bien que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, ait souligné une réduction de plus de 60% des flux de migrants vers l’Italie grâce aux interceptions tunisiennes, Ammar a réaffirmé l’indépendance de la Tunisie dans ses choix diplomatiques. Il a également répondu aux préoccupations exprimées par Josep Borrell sur le rapprochement de la Tunisie avec la Russie, la Chine et l’Iran, en insistant sur l’importance de bonnes relations avec tous les partenaires et voisins.