Le FTDES appelle à des politiques alternatives et à des solutions durables pour protéger les droits des migrants

A l’occasion de la Journée internationale des migrants (le 18 décembre ), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) appelle à des politiques alternatives et à des solutions durables pour protéger les droits des migrants, exprimant son rejet des politiques, des lois et des pratiques actuelles contre les migrants.

Dans un communiqué publié ce lundi sur sa page officielle, le FTDES estime que les migrants tunisiens en Europe font face à une montée du racisme et de l’islamophobie, ainsi qu’à des lois restrictives qui limitent leurs droits. Ils sont également victimes de campagnes de ” haine de la part de groupes politiques fascistes et racistes “.

Selon le Forum, les migrants tunisiens non réguliers en Italie, en France et en Allemagne sont ciblés par des expulsions collectives sans garanties légales suffisantes pour contester leurs décisions d’expulsion, et cela se fait en vertu d’accords bilatéraux signés par différents gouvernements.

” Les politiques migratoires en Europe, en Méditerranée et en Tunisie violent régulièrement et délibérément les droits de l’homme et des migrants, en particulier les catégories les plus vulnérables “, lit-on de même source.

Dans ce contexte, le FTDES dénonce la normalisation de la mort des migrants en mer, aux frontières, et dans le désert et le fait de les priver de leur droit à la vie.

Il a, en outre, appelé à ce que les considérations de sécurité ne l’emportent pas sur les droits de l’homme, et que toute politique ou coopération en matière de migration doit donner la priorité à la protection de la vie et des droits humains des migrants.

Le FTDES souligne son attachement à l’élimination de toutes les formes de discrimination, en particulier celles basées sur la race, l’origine ethnique, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion, ou la politique, et à respecter pleinement la dignité de chaque migrant, indépendamment de sa couleur, de son sexe, de sa religion ou de sa situation administrative.