Tunisie – Justice transitionnelle  : 20 000 dinars le point de suture d’un blessé du soulèvement !

Décidément, la fourberie de Ben Sedrine, présidente désignée par Ennahdha à la tête de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), n’a pas de limites. Elle aurait présenté au chef de l’Etat un rapport final incomplet ; le rapport dans sa totalité ayant été promulgué dans le Journal officiel (JORT) et incluant une partie consacrée à un dédommagement de l’ordre de 2 à 3 milliards de dinars destiné aux prétendus blessés de la prétendue révolution !

Les faits avaient pourtant prouvé qu’une grande partie d’entre eux, blessés après le 14 janvier 2011, ne l’ont malheureusement pas été parce que sur le front de la résistance mais plutôt après les sommations des forces sécuritaires alors qu’ils pillaient et saccageaient grandes surfaces et commerces en plein couvre-feu.

D’après certaines sources à l’ARP au courant du dossier, les dédommagements ont été accordés à la tête du client (sic) avec des barèmes établis pour faire profiter des indemnités les plus importantes à ceux qui ont le privilège d’être proches des gouvernants. Ben Sedrine a fixé à 20 000 dinars le point de suture. Faites le compte ! Ceci sans oublier les bandits qui se sont eux-mêmes blessés et ont obligé, sous la menace, des médecins à leur livrer de faux rapports faisant d’eux des victimes des violences des forces de l’ordre.

76 « Blessés » de la « Révolution » occupent aujourd’hui le siège de l’ancien Conseil d’analyses économiques à l’Avenue Habib Bourguiba et exigent d’être dédommagés tout de suite.

Les contrevérités ne s’arrêtent pas là. Dans l’affaire BFT, Sihem Ben Sedrine a été totalement du côté de Abdelmajid Bouden. « Le rapport publié dans le JORT et “fabriqué“ par la Ben Sedrine aurait fait passer l’Etat tunisien pour un Etat vorace et voyou ! ».  Bouden aurait bénéficié de l’amnistie générale aidé en cela par un rapport élaboré par Slim Ben Hmidane, lui-même un personnage très controversé.

Conséquences des agissements de Ben Sedrine et Ben Hmidane : une somme colossale que doit verser un Etat en faillite à ses adversaires de la Banque franco-tunisienne (BFT).

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Ben Sedrine, qui a fait de l’imposture un art et des contrevérités une loi, n’a pas cessé de travestir les faits et de déformer l’Histoire de la Tunisie postindépendance, faisant de ses amis et alliés des héros et dénigrant à souhait les libérateurs du pays. Ainsi, on peut lire dans le rapport venant d’un témoin “victime“ : « J’ai été battu par les Sahéliens ». Ces Sahéliens ne portent pas de noms si ce n’est que le but est de semer la haine et la discorde entre les régions d’un seul pays.

La présidente de l’IVD a aussi cité, dans son rapport, Habib Bourguiba 195 fois, le traitant de tous les noms. Elle n’a pas cité une seule fois les événements de Bab Souika ou les actes terroristes des années 90.

Comment peut-on se fier à un rapport aussi partial ?

A.B.A