Présidentielle de la CAF : Ahmad Ahmad éligible au poste de président

Par : TAP

Le candidat malgache Ahmad Ahmad est déclaré désormais éligible au poste de président de la Confédération africaine de football (CAF) dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat, a annoncé la Commission de gouvernance de la CAF samedi.

Suite à l’annulation par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne de la suspension infligée par la FIFA, interdisant au Malgache toute activité liée au football au niveau national et international pendant 5 ans, le candidat Ahmad Ahmad est déclaré désormais éligible au poste de président de la CAF, indique un communiqué de la Commission de gouvernance de la CAF.

Le TAS examinera le 2 mars prochain à Lausanne la demande d’annulation de la suspension décidée en novembre dernier par la FIFA à l’encontre du patron du football africain Ahmad Ahmad, qui a demandé des ”mesures provisionnelles afin de pouvoir se présenter aux élections de la CAF prévues le 12 mars 2021”.

La décision d’éligibilité d’Ahmad Ahmad rendue par la Commission de gouvernance a été rejetée par le Comité exécutif de la CAF, réuni samedi à Yaoundé en marge de la finale du championnat d’Afrique des nations CHAN-2021 entre le Mali et le Maroc.

Selon plusieurs médias africains, la quasi totalité des membres du Comité exécutif de la CAF ont rejeté la décision “surprise” et “surprenante” de la Commission de gouvernance, qui préconise l’éligibilité d’Ahmad Ahmad à la présidence de la CAF.

Les discussions étaient très chaudes, avec des demandes claires de retrait provisoire de la gestion de la CAF, non seulement d’Ahmad Ahmad, mais aussi de Constant Omari, et ce en attendant la décision du TAS, prévue début mars, selon les mêmes sources.

Outre Ahmad Ahmad, quatre autres candidats à la présidentielle de la CAF sont en lice: le Mauritanien Ahmed Yahya, l’Ivoirien Jacques Anouma, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe et le Sénégalais Augustin Senghor.

Chacune des 54 fédérations africaines membres dispose d’une voix pour un scrutin majoritaire à plusieurs tours, qui peut entraîner des alliances après le premier tour si une majorité absolue n’est pas dégagée.