Les Tunisiens, à l’intérieur et à l’extérieur du pays célèbrent, aujourd’hui, 25 juillet 2020, le 63e anniversaire de la fête de la République. Une date qui marque l’abolition du régime monarchique et la proclamation de la République, le 25 juillet 1957.
La commémoration de cette date symbole, se limitera cette année, face à la situation sanitaire liée au covid-19, à l’organisation d’une cérémonie de levée du drapeau national en présence des membres du bureau du parlement et des membres de la famille de l’ancien président de la République feu Béji Caïd Essebsi.
A cette occasion, le nom de Béji Caïd Essebsi sera donné à l’amphithéâtre de l’académie parlementaire en signe de reconnaissance à sa contribution dans la réussite de la transition démocratique, son engagement sur la voie du dialogue nationale et de l’unification de la famille tunisienne élargie autour de la Constitution de la liberté et de la dignité.
Une célébration qui se déroule cette année dans un contexte délicat dans l’histoire du pays qui fait face à de nombreux défis économiques et sociaux. A cela s’ajoute une crise politique qui s’est aggravée avec la démission du gouvernement Elyes Fakhfakh. Une situation qui demande de redoubler de vigilance et de garder l’intérêt de la patrie en dessus de toute considération.
Dans une déclaration, L’Assemblée des Représentants du peuple appelle à l’impératif de faire respecter les lois du pays et sa Constitution et à faire front contre les tentatives de bloquer les activités du parlement qui est le centre de la souveraineté du peuple et le symbole de sa révolution.
Le parlement constitue, également, un espace de gestion de la diversité et de la pluralité qui doit lutter contre les discours de haine et les tentatives de diviser les Tunisiens, ajoute la même source.
La révolution de 2011 est venue offrir à la Tunisienne nouvelle constitution qui à réformer le régime politique, conforter les libertés publiques et individuelles et consacrer les principes de la redevabilité et de la suprématie de la loi.
Et d’ajouter, après près de 10 ans, la Tunisie a franchi d’importants pas sur la voie de sa transition démocratique, en attendant l’instauration de la Cour constitutionnelle, principal garant du régime républicain et démocratique.
Malgré les réalisations accomplies, la transition économique et sociale trébuche encore surtout avec les difficultés provoquées par les répercussions de la pandémie mondiale du Covid-19, relève le parlement dans sa déclaration se disant confiant dans la capacité du pays de relever ces défis par la volonté et l’unité de toutes ses forces politiques et civiles.