Présidentielle 2019 : L’ISIE met en garde contre les rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux qui ont pour but de perturber l’opération électorale

Le membre du conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Hasna Ben Slimane a mis en garde contre les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux qui ont pour but de perturber l’opération électorale et dissuader les électeurs à se diriger vers les bureaux de vote, soulignant les efforts déployés par l’ISIE afin d’assurer le déroulement de ce rendez vous électoral dans les meilleures conditions.

Ben Slimane a affirmé au cours d’une conférence de presse de l’ISIE, tenue dimanche au Palais des congrès à Tunis qu’un nombre “suffisant” d’accréditations a été accordé aux associations et organisations pour assurer une bonne répartition des observateurs dans les différentes circonscriptions électorales. “Le premier tour de l’élection présidentielle a connu la participation de 26 candidats et il est évident que le nombre des représentants dépasse celui du second tour”, a-t-elle précisé.

De son coté, le vice président de l’ISIE, Farouk Bouasker, a affirmé que le nombre d’observateurs au second tour est “nettement suffisant”, expliquant que 11 observateurs assurent le contrôle de l’élection dans chaque centre de vote avec une moyenne de 4 observateurs par bureau de vote”. Il a également signalé que l’ISIE, n’est pas responsable de la mauvaise répartition des observateurs dans les différentes circonscriptions électorales.

Bouasker a déclaré que le résultat officiel de l’élection présidentielle sera annoncé dans deux jours conformément à la loi, précisant que l’opération de décompte des voix se fera plus rapidement au second tour.

En réponse à une question sur la prise de photo d’un bulletin de vote, Mohamed Tlili Mansri a souligné qu’il s’agit d’un crime électoral dont la peine peut aller, selon le code pénal, jusqu’a 2 ans de prison avec une amende de 2 mille dinars, rappelant que l’ISIE avait auparavant, mis en garde contre ce genre d’infractions, qui peut faire l’objet de poursuites judiciaires.