La Confédération africaine de football (CAF) est “entièrement satisfaite” du niveau d’organisation de la 32e Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en Egypte, a indiqué vendredi le secrétaire général de l’instance continentale, Mouad Hajji.
“Tout le monde est satisfait. Je pense que nous sommes en train d’assister à un tournoi exceptionnel, avec ce nouveau format à 24 nations. Il y a eu des efforts conjugués entre la CAF et l’Etat égyptien pour réussir ce rendez-vous.
L’événement se passe dans d’excellentes conditions. La CAF se devait de réagir après la réussite du Mondial-2018 en Russie, j’espère que ça ira dans ce sens”, a affirmé le SG en conférence de presse tenue au stade international du Caire.
Interrogé sur le passage du tournoi de 16 à 24 nations, le responsable marocain a défendu le projet initié par l’instance africaine : “Nous sommes conscients que ce nouveau format nécessite des stades et des terrains d’entraînement, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée auront largement le temps pour se mettre à niveau. Nous sommes certains que le Cameroun sera au rendez-vous en 2021, nous sommes prêts à l’assister.
Idem pour la Côte d’Ivoire (2023) et la Guinée (2025), a priori nous n’avons aucun souci à nous faire. Nous sommes arrivés à un stade élevé d’organisation”.
Avant d’enchaîner sur le même sujet : “Le passage à 24 nations a été une décision très pertinente. Ca a permis par exemple à Madagascar de se qualifier pour les 1/8 de finale pour sa première participation.
Le Burundi et la Mauritanie ont signé leur première présence dans le tournoi. Nous recherchons un football plus ou moins compact avec des équipes qui peuvent sortir du lot”.
Evoquant le niveau général de la compétition, le dirigeant de la CAF s’est dit “satisfait” : “C’est une compétition exceptionnelle au niveau du jeu et du fair-play. Concernant le parcours réalisé jusque-là par les équipes arabes, elles font partie généralement du dernier carré, ce n’est qu’un prolongement logique de ce qui se passe dans les compétitions africaines interclubs”.
Si les matchs de l’Egypte sont suivis par plus de 70.000 spectateurs, les autres rencontres de la compétition se sont déroulées jusque-là devant des gradins presque vides. Mouad Hajji a tenu à justifier cette situation.
“L’organisation de cet événement a été attribuée très tardivement à l’Egypte, laquelle s’est concentrée sur le plan infrastructurel.
Je saisis l’occasion pour remercier le public égyptien pour son fair-play. J’espère qu’il sera encore au rendez-vous. On a vu des supporters très colorés venus des quatre coins du continent”.
“Nous avons discuté avec le Comité local d’organisation (LOC) sur l’importance d’avoir plus ou moins des stades remplis, il y a des projets qui sont actuellement à l’étude. Le comité est en contact avec des associations à caractère caritatif pour permettre à des enfants et aux personnes à mobilité réduite d’assister aux matchs”, a-t-il fait savoir.
Enfin, Mouad Hajji a réagi à la désignation de la secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa), la Sénégalaise Fatma Samoura, comme déléguée-générale de la Fifa pour l’Afrique, pour une période de six mois, afin de “remettre de l’ordre” dans l’administration de la CAF.
“L’arrivée de Samoura est une grande opportunité. Elle arrive avec un groupe d’experts, ça va permettre d’accélérer les réformes dans un climat de bonne gouvernance, d’équité. Ca nous permettra de gagner beaucoup de temps par rapport aux réformes mis en place depuis l’arrivée du président Ahmad Ahmad.
Il y aura des commissions et des instruments pour aller de l’avant avec la Fifa, elle qui aide beaucoup l’Afrique avec notamment son programme Football for Hope”.