Instance Vérité et dignité – Tunisia 2020 : Le coup de poignard de Sihem Ben Sedrine

Au moment où tous les observateurs s’attendaient à une implosion de l’Instance Vérité et dignité et à ce que Sihem Ben Sedrine, sa présidente jette l’éponge après tous les revers qu’elle vient d’essuyer dont le départ de 7 membres de son équipe pour diverses raisons (démissions…), la voilà qui rebondit comme une panthère noire blessée pour porter un dernier coup à ses adversaires.

En effet en programmant les premières séances d’audition publiques pour les 17 et 18 novembre 2016, c’est-à-dire à une semaine de la conférence internationale sur l’investissement prévue la fin du même mois, Sihem Ben Sedrine va chahuter sur ce rendez-vous tant attendu par l’establishment en place.

C’est un véritable un coup de poignard dans le dos en ce sens où lors de ces audiences auxquelles vont participer des droithommistes du monde entier des victimes pourraient accuser certains dirigeants du pays y compris le président de la république Beji Caid Essebsi d’avoir commis des abus contre des militants Youssefistes quant il était ministre au temps de l’ère Bourguiba.

Des accusations qui risquent d’impacter négativement les assises de la Conférence internationale sur l’investissement et de donner une mauvaise image du pays.

Sihem Ben Sedrine a poussé son cynisme jusqu’à inviter un des membres du gouvernement, en l’occurrence, le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des Droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia.

Composée de 15 membres dont 7 ont été écartés, L’IVD est chargée d’examiner des violations présumées des droits de l’Homme commises depuis le 1er juillet 1955, date de l’accession de la Tunisie à l’Autonomie interne jusqu’au 24 décembre 2013. Elle a été instituée par la loi 2013¬53 du 24 décembre 2013, comme une instance de l’Etat tunisien, indépendante, dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière et administrative.