Le projet de loi de réconciliation économique n’est pas une priorité pour la commission de législation

Le président de la Commission de législation générale au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, Taieb Madani (Nidaa Tounes), a déclaré que ” le projet de loi sur la réconciliation économique et financière ne figure pas au premier rang des priorités de la commission, même si la procédure de son examen a été entamée au cours de la dernière session parlementaire “.

La priorité, a-t-il dit à l’agence TAP, sera accordée au projet de loi relatif à la lutte contre les stupéfiants, étant donné son impact direct sur la jeunesse et la société. Il s’agit, aussi, d’éviter à l’Etat davantage de pertes vu l’augmentation du nombre des prisonniers, écroués pour consommation de stupéfiants.

Quinze projets de loi qui n’ont pas été adoptés lors de la précédente session parlementaire seront aussi examinés par la commission, a-t-il ajouté en marge de l’installation, mardi après-midi, des bureaux de trois commissions permanentes. Il s’agit des commissions de législation générale, de l’agriculture et des droits et libertés.

De son côté, le président de la Commission de l’agriculture, Mohamed Rachdi (Nidaa Tounes), a indiqué que celle-ci s’intéressera à des questions vitales, dont celle de l’eau, ” question cruciale de l’heure et pour les générations futures “.

Il a ajouté que la commission se penchera sur le dossier des terres domaniales, notant que plusieurs parcelles sont encore délaissées. ” Ces terres pourraient constituer une solution au problème du chômage, notamment celui touchant les diplômés de l’enseignement supérieur “, a-t-il dit.

Pour sa part, le président de la Commission des droits et libertés, Imed Khemiri (Ennahdha), a déclaré que la commission travaillera sur plusieurs projets de loi, dont le projet de loi contre la violence faite aux femmes. Un projet présenté par le ministère de la Femme, en aout dernier, au cours de la dernière session parlementaire.

Il s’agit, aussi, d’examiner des projets de loi relatifs au renforcement du système de défense des droits humains en Tunisie, a-t-il ajouté.