Le sport marocain secoué à nouveau par un scandale de dopage

Trois sportifs marocains, une taekwondiste et deux boxeurs, qualifiés aux Jeux Olympiques de Rio cet été, ont été contrôlés positifs par l’Agence mondiale antidopage, rendant “inquiétante” la situation du sport dans le pays, rapporte mardi l’Agence de presse africaine.

A peine remis de la disqualification des jeux Olympiques de ses deux boxeurs, Hamza Al Barbari (catégorie moins de 64 kg) et Said Harnouf (catégorie 64 kg), contrôlés positifs à un produit dopant, un autre cas de dopage vient de frapper le sport marocain, avec le contrôle positif de la taekwondiste Hakima Meslahi.

Le Comité Olympique International (CIO) a souligné que la taekwondiste Hakima Meslahi est d’ores et déjà exclue de la compétition olympique.

En réaction au rapport du CIO, la Fédération royale marocaine de taekwondo par le biais de son secrétaire général, Mohamed Daoudi a affirmé son soutien à Meslahi, déclarant : “Nous sommes avec Meslahi et nous ne ménageons aucun effort pour la défendre auprès des instances concernées”.

Auparavant, la Fédération internationale de boxe (AIBA) avait informé son homologue marocaine du cas de dopage des pugilistes Hamza Al Barbari et Said Harnouf.

Les deux boxeurs marocains avaient, tout récemment, assuré leur qualification aux JO de Rio, lors des derniers championnats africains qui se sont déroulés à Yaoundé au Cameroun.

Ce scandale intervient après celui du boxeur Mohamed El Arjaoui, qui a pourtant nié tout dopage et incriminé un médicament, alors que sa participation aux JO de Rio est toujours sujette à caution.