L’instance nationale de lutte contre la corruption a réclamé lundi qu’on lui assure «un minimum de moyens» pour accomplir sa mission.
La situation actuelle de l’instance “ne lui permet pas d’accomplir sa mission dans la lutte contre la corruption en raison des faibles moyens mis à sa disposition mais aussi en l’absence des textes de loi organisant ce dossier”, a expliqué Chawki Tabib, président de l’Instance dans une déclaration à l’agence TAP.
L’instance dispose d’une équipe de cinq personnes appelées à traiter 12 mille dossiers accumulés depuis 2011. Les deux tiers du budget de l’Instant servent au paiement du loyer du siège de l’instance.
Tabib a appelé à la mise en oeuvre du décret-loi N°120 de l’année 2011 portant création de l’Instance et du décret relatif à la composition de l’instrument de prévention et d’investigation.
Il a aussi appelé à la mise en place d’un plan national de lutte contre la corruption en coordination avec le gouvernement, les composantes de la société civile et l’assemblée des représentants du peuple.
La semaine dernière une réunion a eu lieu entre le président de l’instance et des composantes de la société civile actives dans la lutte contre la corruption et dans la promotion de la bonne gouvernance.