« Au lieu d’examiner le projet de loi portant interdiction de la traite des êtres humains, la Commission des droits et libertés aurait dû s’attaquer à des projets de loi beaucoup plus importants », a estimé, jeudi, Naoufel Jammali, vice-président de cette commission parlementaire.
Interrogé par l’Agence TAP en marge de la réunion de la Commission des droits et libertés consacrée à l’examen du projet de loi portant interdiction de la traite des êtres humains, Jammali a jugé préférable d’entamer l’examen du projet de loi relatif à l’accès à l’information qui, a-t-il rappelé, n’a pas encore été soumis, de nouveau, à l’examen de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), rappelant que ce projet de loi a été retiré par le gouvernement.
« La Commission examine les projets de loi qui lui sont soumis par le bureau de l’ARP », a-t-il tenu à préciser. Sur un total de 62, la Commission des droits et libertés n’a jusque-là examiné que les 8 premiers articles du projet de loi portant interdiction de la traite des êtres humains.