Les participants à la réunion de travail organisée, lundi, au siège du gouvernorat de Gabés, ont souligné la nécessité de mettre fin à l’état de chômage vécu par les agents de la société de l’environnement et du jardinage, pour qu’ils fournissent des prestations en contrepartie du salaire mensuel qu’ils perçoivent, afin de redynamiser cette société.
Le directeur général de l’entreprise, Sadok Bouhlila, a affirmé que “les efforts se poursuivent pour établir des conventions de travail avec les municipalités et les entreprises publiques et privées, dans le cadre de la spécialité de cette société qui est capable de réaliser de nombreux projets, notamment la valorisation des déchets de toutes sortes”.
Les délégations spéciales du gouvernorat de Gabés ont fait part de leur disposition à conclure des conventions pour des prestations des services de cette société, si les tarifs sont étudiés, respectent la situation matérielle des municipalités et prennent en considération la pollution provenant des industries chimiques.
La société de l’environnement et du jardinage de Gabés avait été créée par le Groupe chimique tunisien et emploie 2409 agents dont la majorité n’a pas de formation et avec un faible taux d’encadrement, surtout que les cent cadres prévus pour la gestion de cette entreprise n’ont pas été recrutés.
Des habitants de la région critiquent cette entreprise qui n’est pas entrée en activité effective, malgré les sommes importantes dépensées en salaires, depuis sa création.