La ville de Gafsa a accueilli, samedi, une rencontre régionale pour présenter les objectifs du projet “une parole pour la paix” démarré, depuis septembre dernier, par l’organisation “Femme et leadership”, en partenariat avec des associations de la région, avec un financement et un soutien du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), afin “d’éliminer la violence à travers les médias et appeler à la tolérance et au respect de l’autre”.
Les organisateurs de cette rencontre ont remarqué que ce projet a été engagé “après avoir constaté que les discours prônant la haine se sont multiplés dans les médias tunisiens, depuis le 14 janvier 2011, et ce, à la lumière des résultats d’un rapport réalisé, cette année, par le Groupe arabe pour la surveillance des médias, autour des phénomènes de la haine et de la violence dans les médias dans notre pays”.
Selon, Amel Belhaj, membre de l’organisation “Femme et leadership”, ce projet vise “la formation d’un réseau d’ambassadeur de la paix composé de journalistes et de militants de la société civile, dans différents gouvernorats du pays, pour propager la culture de la tolerance, du droit à la différence et du rejet des discours de haine”.
Les initiateurs du projet espèrent réaliser des résultats dont la détermination des facteurs de “la violence politique, la sensibilisation des acteurs directs dans la vie politique et publique, ainsi que le citoyen, afin de rejeter la violence et d’établir un climat social sain.
Des campagnes d’information contre la violence seront, aussi, organisées, dans le cadre de ce projet, et un lexique de comportement sera mis en place et diffuser à une grande échelle pour le rejet de la violence sous ses différentes formes.
Les ateliers de travail de cette rencontre ont examiné les différents aspects de la violence dans les médias et le discours politique, ainsi que les retombées, les moyens de l’éliminer et la possibilité de créer un réseau d’ambassadeurs de la paix, de déterminer leur rôle et les possibilités offertes pour la lutte contre la violence et l’enracinement d’une culture de la paix et de l’acceptation de l’autre, chez les journalistes en particulier et chez les acteurs politiques.