Le groupe de travail sur le racisme mis en place par la Fifa a plaidé lundi pour le renforcement de sanctions mais aussi la mise en place dans les stades d’agents qui seraient spécialement chargés d’identifier tout acte possible de discrimination.
Le groupe de travail, qui tenait lundi sa première réunion, estime que la présence d’un officiel “soulagerait la pression sur les arbitres et faciliterait le recueil de preuves, pas toujours faciles à obtenir, pour permettre aux comités de discipline de prendre des décisions”, précise un communiqué de la Fifa.
Il recommande aussi de renforcer les sanctions en les divisant en deux paliers: un avertissement, une amende, un match à huis clos pourrait être infligé pour un premier incident ou un incident mineur tandis qu’en cas d’incident grave ou de récidives, des sanctions telles qu’une déduction de point, une exclusion de compétition ou une relégation pourraient être appliquées.
Le groupe de travail souhaite aussi mettre l’accent sur la responsabilité des fédérations nationales et les clubs, en proposant qu’ils fournissent un plan d’action concret pour lutter contre toute forme de racisme de leurs supporters. Une douzaine de personnalités du football, mais aussi un représentant des Nations Unies ont pris part à la première réunion de ce groupe de travail, dirigé par Jeffrey Webb, le président de la CONCACAF.
Leurs propositions seront soumises pour approbation au Congrès de la Fifa fin mai à l’Ile Maurice. Le milieu ghanéen de l’AC Milan, Kevin-Prince Boateng, qui, par sa sortie du terrain du janvier, a déclenché une réaction au sein de la Fifa, a manqué cette première réunion.