Selon le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Néji Bghouri, jusqu’à 20H00, aucune information confirmant ou infirmant l’assassinat des deux journalistes tunisiens enlevés en Libye sofiene Chourabi et Nadhir Ketari n’a été communiquée.
Une rumeur sur l’exécution des deux journalistes enlevés par la branche de « l’organisation de l’Etat islamique » en Libye, a été relayée jeudi par certains médias et sites électroniques.
Dans une déclaration de presse au siège du SNJT, Néji Bghouri a assuré que les contacts directs et continus avec des parties tunisiennes et libyennes officielles et non officielles n’ont pas donné des informations supplémentaires sur ce sujet.
Le président du syndicat a, en outre, appelé les autorités tunisiennes à l’urgence « d’agir » et « de ne pas se contenter d’attendre ».
Plusieurs journalistes, représentants de la société civile et hommes politiques, se sont rassemblés en fin d’après-midi devant le siège du SNJT, en signe de solidarité avec les deux journalistes kidnappés depuis quatre mois en Libye.
Le bureau exécutif du syndicat qui s’est réuni aujourd’hui en séance extraordinaire, a décidé d’attendre la confirmation ou le démenti de la nouvelle avant de réagir, d’après Néji Bghouri.
La cellule de crise chargée du suivi de la situation en Libye tenue le même jour au siège du ministère des Affaires Etrangères assure que les investigations se poursuivent, en parfaite coordination avec tous les organes de l’Etat, pour connaitre le sort des deux journalistes.