La grève de la faim entamée il y a deux jours par le neveu de l’épouse de l’ex-président Imed Trablesi et les développements concernant son procès, ont été au centre de la conférence de presse tenue, jeudi, à Tunis par son comité de défense, rapporte l’agence TAP.
Un des avocats de la défense, Wissem Saïdi, a indiqué que “l’éradication de la corruption et la lutte contre la dictature ne peuvent pas se limiter au jugement de certaines personnes uniquement, mais commande de prémunir le pays d’un éventuel retour à ces pratiques”, soulignant que son client a “reconnu ses crimes mais n’accepte pas d’être un bouc émissaire”.
Il a indiqué que son client a entamé une grève de la faim ouverte depuis le 08 novembre jusqu’à l’aboutissement de ses revendications qui consistent notamment à “mettre fin à toutes les manipulations de la justice et à lui garantir un procès équitable sous le contrôle de la société civile et par l’adoption des mécanismes de la justice transitionnelle”.
Il a précisé que son client “fait l’objet depuis le 14 janvier dernier de toutes les formes d’injustice en particulier durant les procès intentés contre lui”, précisant que le décret-loi portant amnistie générale pour les crimes relatifs à l’émission de chèques sans provision a bénéficié à tous les citoyens à l’exception des proches de l’ex-président.
Il a ajouté que le ministère public “n’a eu aucune réaction face aux actes de pillage et d’incendie des biens de son client”.