L’attaque au couteau survenue à Mulhouse, ayant causé un mort et plusieurs blessés, s’inscrit dans un contexte de tensions entre la France et l’Algérie, particulièrement en matière de gestion des expulsions. L’assaillant, un ressortissant algérien fiché pour radicalisation et sous le coup d’une OQTF, n’a pas pu être expulsé en raison des complexités administratives et juridiques inhérentes à ces procédures. Les déclarations du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, accusant Alger de refuser à plusieurs reprises la réadmission de cet individu, reflètent un climat politique tendu, où les désaccords historiques et migratoires exacerbent les crispations. Emmanuel Macron, quant à lui, adopte une approche plus mesurée, conscient des enjeux diplomatiques qui lient les deux pays, notamment en matière de sécurité, d’économie et de coopération culturelle. Alors que l’opposition française critique cette posture comme un manque de fermeté, elle traduit en réalité une volonté de préserver un dialogue bilatéral stratégique. Dans ce contexte, la gestion politique des prochains jours sera cruciale pour éviter toute instrumentalisation de l’événement, en privilégiant une réponse fondée sur la coopération et le respect mutuel.