Les tweets de Joe Wilson, membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, attirent l’attention sur la relation entre la Tunisie et les États-Unis, notamment en ce qui concerne la gestion politique du président Kaïs Saïed.
Le représentant de la Caroline du Sud semble particulièrement préoccupé par les réformes politiques et économiques mises en œuvre par le gouvernement tunisien, qu’il critique ouvertement. Mais pourquoi cible-t-il spécifiquement la Tunisie, et pourquoi ses attaques se font-elles de plus en plus virulentes ?
Joe Wilson n’est pas une personnalité inconnue de la politique américaine, il jouit d’une certaine influence au sein du Congrès et est fréquemment impliqué dans des questions internationales. Ses positions politiques se distinguent par une certaine hostilité envers les régimes qu’il considère comme trop indépendants ou en contradiction avec les valeurs occidentales.
Il semble particulièrement préoccupé par ces transformations politiques, ses tweets prenant souvent un ton alarmant. Il accuse le président Kaïs Saïed de suivre une voie autoritaire et met en garde contre les dangers qui pourraient menacer la jeune démocratie du pays.
Hier, ce politicien américain a publié un nouveau tweet, dans lequel il revenait sur ses critiques envers la Tunisie, l’accusant de se rapprocher du Parti communiste chinois. Il a écrit : « En 2023, les États-Unis ont accordé 167,2 millions de dollars d’aide à la Tunisie, un pays policier et autoritaire. En retour, le tyran tunisien a récompensé cette aide par un rapprochement avec le Parti communiste chinois. »
Il y a quelques jours, ce membre républicain avait également exhorté le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à suspendre toute aide financière à la Tunisie, dans le cadre d’un examen complet de l’aide étrangère américaine.