Le ministre de la Santé, Ali Mrabet, a souligné, dimanche, que la Tunisie œuvre résolument à réussir de nouvelles percées à l’échelle mondiale et continue à aller de l’avant dans la réalisation des objectifs auxquels aspire le secteur de la santé en Tunisie, dans ses diverses branches.
Dans une déclaration publiée, dimanche, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril de chaque année, le ministre de la santé s’est félicité des progrès réalisés par la Tunisie dans le domaine sanitaire.
Il a affirmé à ce propos que la Tunisie parvient à suivre de près la cadence des maladies émergentes et ré-émergentes, soulignant que les progrès dans ce sens seront maintenus en dépit des défis inhérents à la flambée des prix des équipements médicaux dans le monde et à l’exode du cadre médical et paramédical.
La Tunisie s’emploie à aplanir ces difficultés en s’appuyant sur ses propres ressources, ses compétences ainsi que sur ses relations internationales, en particulier avec l’Organisation mondiale de la santé, lit-on dans la déclaration.
Le département de la santé se focalise sur la mise en œuvre du principe “la santé pour tous”, à travers la création de nouvelles unités hospitalières, le renforcement des capacités des hôpitaux et la généralisation des campagnes de dépistages des maladies, lit-on de même source.
Aussi, le ministère œuvre à instaurer les fondements de la bonne gouvernance et à répondre aux demandes croissantes à l’accès aux services sanitaires, des droits fondamentaux qui trouvent écho dans la Constitution tunisienne, a-t-il rappelé.
Evoquant un contexte surplombé par de ces dérives qui interpellent sur le sens des mots, le ministre de la santé a fait observer que le slogan adopté par l’OMS, “Ma santé, mon droit” pour célébrer la Journée mondiale de la santé, fait contraste avec le cataclysme qui marque la situation sanitaire dans la bande de Gaza.
Un état de fait incarné de manière funeste, dit-il, par le rasage pur et simple des hôpitaux et les tueries perpétrées à l’encontre des médecins et citoyens palestiniens, au même titre que les ressortissant étrangers venus, crédules de ce qu’ils pensaient être le droit à la santé pour tous.
L’agression n’a épargné aucune infrastructure hospitalière qu’elle n’a pas ciblée au grand jour, tout autant qu’au grand dam des appels de détresse incessants émanant des organisations internationales, dont en particulier, l’Organisation mondiale de la santé, déplore Mrabet.
Cet élan infernal de destruction systématisée, doublée de scènes inhumaines survenues en plein dans l’abominable à Gaza, nous ancre encore plus dans la conviction que la concrétisation du thème “Ma santé, mon droit”, par les organisations, les gouvernements et les nations du monde, a encore du chemin à parcourir, a-t-il regretté.
En guise de rappel, le thème de cette année a été choisi pour défendre le droit de tout un chacun, où qu’il soit, aux services de santé, à l’éducation, à l’information, ainsi qu’à l’eau potable, à l’air pur, à une bonne alimentation, à un bon logement, à un travail décent, à des conditions environnementales appropriées et à l’affranchissement de la discrimination.
Pour cet usage, chiffre qui interroge à grand renfort d’éloquence sur la situation sanitaire dans le monde, l’OMS dénombre au moins 4,5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale, n’ayant pas pleinement bénéficié des services de santé de base en 2021.