Le Observatoire de la Surveillance a vivement critiqué ce qu’il a appelé “la poursuite de l’appauvrissement de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) des institutions publiques malgré sa situation catastrophique”, confirmant qu’il “utilisera tous les moyens légaux pour faire respecter la loi et attribuer les responsabilités”.
Dans un communiqué, il a ajouté que “l’administration générale du complexe chimique tunisien a accordé le 23 novembre 2023 une somme de 53 mille dinars au syndicat général du pétrole et des produits chimiques affilié à l’UGTT, au titre de la participation à la session de formation des 23, 24 et 25 novembre à Hammamet, sur le budget de formation de l’année 2023”. Il a souligné que 53 cadres syndicaux du complexe chimique tunisien participent à cette session, chaque individu coûtant 1000 dinars, selon ce qu’a déclaré le directeur central des ressources humaines du complexe, qui a confirmé que l’autorité de supervision, représentée par la chef du cabinet du ministère de l’Industrie et des Mines et de l’Énergie, n’a pas objecté.
L’Observatoire a souligné que “l’initiative de l’administration générale du complexe chimique tunisien d’accorder un tel soutien à cette structure syndicale est une volonté de continuer à gérer de manière illégale les ressources épuisées du complexe et constitue une préférence pour le syndicat, bien que certains responsables du complexe soient actuellement sous enquête concernant les “soupçons de corruption liés à la prise en charge par le complexe chimique tunisien des dépenses des syndicats sans raison valable”, suite à une plainte déposée le 14 septembre 2022. Malgré le rapport de la Cour des comptes qui précise que la prise en charge des frais de formation des syndicalistes est illégale et constitue un préjudice pour l’administration”.