Corruption dans la gestion des biens confisqués : deux mandats d’arrêt

Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis deux mandats d’arrêt contre l’ancien directeur général de la société Al-Karama Holding et un cadre retraité de la Présidence du gouvernement, dans le cadre de l’affaire de corruption financière et administrative présumée dans la gestion et la gestion du dossier des biens confisqués.

Selon l’émission radiophonique Mosaique FM, le parquet du tribunal de première instance de Tunis avait autorisé les agents de la troisième brigade centrale des crimes financiers complexes de la garde nationale d’Aouina à garder l’ancien directeur général de la société Al-Karama Holding et un expert-comptable, avec renvoi de sept autres suspects en état de présentation devant lui dans le cadre des enquêtes relatives aux soupçons de corruption financière et administrative dans la gestion et la gestion du dossier des biens confisqués, dont les suspects visés par les enquêtes sont un ancien directeur général de la Présidence du gouvernement, des cadres du ministère des Finances et des cadres de sociétés privées confisquées.

À l’issue des enquêtes, le parquet a décidé de renvoyer tous les neuf suspects devant le juge d’instruction, pour des chefs d’accusation de formation d’une bande, de complot en vue d’agressions sur les biens et les personnes, d’abus de fonction publique pour obtenir un avantage indu, de préjudice à l’administration et de prise illégale d’argent public qui était sous sa garde en vertu des caractéristiques de sa fonction.

À l’issue de l’interrogatoire des suspects jusqu’à une heure avancée de la nuit, le juge d’instruction chargé de l’enquête a décidé d’émettre un mandat d’arrêt contre l’ancien directeur général de la société Al-Karama Holding et un cadre retraité et de maintenir les autres suspects en liberté en attendant la poursuite des investigations dans le dossier de l’affaire.