Le Conseil de Presse a condamné, vendredi, les pratiques “répressives” et les poursuites judiciaires “arbitraires” menées contre certains médias, journalistes et responsables syndicaux.
Le Conseil de Presse a, aussi, dénoncé, dans une déclaration, “le contrôle exercé sur la ligne éditoriale” des établissements médiatiques.
Il appelle, dans ce sens, à la suspension de toutes les mesures et les textes de loi répressifs pour que les journalistes puissent exercer leur profession “sans crainte de harcèlement ou d’intimidation”.
Le Conseil de Presse invite les pouvoirs publics à engager “un vrai dialogue” avec la profession pour la mise en place d’un programme de réformes global selon une approche participative en harmonie avec les standards internationaux.
Il demande, également, de définir au plus vite une stratégie visant à “sauver les médias confisqués” pour garantir leur pérennité et les emplois de leurs salariés.
Par ailleurs, le Conseil de Presse exhorte les entreprises de presse à protéger leur indépendance en mettant en place des mécanismes d’autorégulation (chartes de déontologie, codes d’éthique ou médiateurs) pour mieux contrôler le respect de la déontologie et garantir, ainsi, la transparence et la crédibilité de leur média et des journalistes y exerçant.
Le Conseil de Presse a pour mission de défendre la liberté de la presse, à garantir le droit du public à l’information, à adopter de bonnes pratiques journalistiques et à renforcer le principe d’autorégulation et l’éthique journalistique parmi les journalistes et les institutions des médias en Tunisie.