Tunisie – Législatives : Depuis de début de la campagne 40 crimes électoraux portés devant la justice

Depuis le démarrage de la campagne électorale, le 25 novembre dernier, 40 infractions, s’apparentant à des crimes électoraux, ont été portées devant la justice, selon le porte-parole de l’Instance électorale Mohamed Tlili Mansri.

Dans une déclaration lundi à la TAP, ce dernier explique que ces infractions consistent en l’utilisation, dans la campagne, du drapeau national et de l’emblème de la République. Il s’agit, également, de l’agression d’un agent de contrôle terrain et des discours injurieux émanant de certains candidats.

Il a rappelé que le contrôle sur le terrain des activités des candidats et des dépenses de la campagne est assuré par 1806 agents spécialisés en droit et finances publiques.

Sur un autre plan, le porte-parole de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a affirmé que les médias se sont conformés aux règles de la campagne, précisant que le contrôle des campagnes est assuré par trois unités d’observation relevant de la direction centrale de l’instance. Chacune de ces unités est composée de 30 membres ayant reçu une formation en droit et dans les domaines des médias et des finances publiques.

Ces structures remettent des rapports journaliers sur la campagne. Un rapport final doit être prêt le 18 décembre pour permettre à l’instance d’examiner toutes les infractions enregistrées avant la proclamation des résultats définitifs.

Il est possible qu’au cas où il est établi que les infractions relevées ont impact décisif sur les résultats du vote, d’annuler, totalement ou partiellement, les voix obtenues par le candidat, après coordination entre les sections sectorielles de l’Isie et son conseil, a-t-il fait savoir.