Elles sont 10 à avoir marqué l’année 2020

Dix femmes ont marqué l’année 2020 à travers leur originalité, leur sens de l’initiative surtout avec une année marquée par une pandémie qui a paralysé un monde.

Kamala Harris :

Kamala Harris est la première femme à avoir été choisie pour être vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique. Elle sera la première femme qui occupera ce poste à partir du 20 janvier 2021 date de l’investiture du président Joe Biden.

Jacinda Adern :

La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Adern, est très populaire dans son pays et dans le monde à travers sa communication et à travers sa gestion de la pandémie de coronavirus. Elle a même été citée comme exemple à suivre. Dès la propagation du virus, elle a décidé rapidement de fermer les frontières pour protéger le peuple. La Nouvelle Zélande n’a enregistré que 25 décès dus au coronavirus.

Angela Merkel :

A la tête de l’Allemagne depuis 15 ans, la chancelière allemande Angela Merkel a utilisé sa carrière de scientifique pour gérer la crise de coronavirus. Une gestion qui a été salué par les dirigeants. Elle a décrit la pandémie de coronavirus comme le plus grand défi de l’Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Elle a préféré l’application des procédures plutôt que des discours sans fin.

Svetlana Tikhanovskaïa :

L’élection présidentielle biélorusse organisée en août a fait émerger une nouvelle figure. Au pouvoir depuis 1994, l’autoritaire Alexandre Loukachenko a affronté une jeune opposante inattendue.

Ancienne professeure d’anglais, Svetlana Tikhanovskaïa, a su mobilisé les foules et faire face à la répression. Âgée de 37 ans, elle décide de se réfugier en Lituanie évoquant des menaces des autorités. Elle a reçu le prix Sakharov “pour la liberté de l’esprit”.

Agnes Chow :

Anges Chow est connue pour son militantisme que Pékin veut faire taire. Elle cherche la démocratie en Chine. À 23 ans, Agnes Chow a débuté en politique à l’adolescence en rejoignant le mouvement luttant contre l’introduction de cours de patriotisme chinois. Son plus grand succès, elle l’a remporté en réussissant à attirer l’attention de la communauté internationale sur le mouvement pour la démocratie de Hong Kong. Son compte Twitter, sur lequel elle publie principalement en japonais, est suivi par près d’un million d’abonnés.

Breonna Taylor :

Breonna Taylor est une autre victime de violences policières aux USA. La contestation a pris de l’ampleur après la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué le 25 mai lors d’une interpellation policière. Quelques semaines auparavant, des policiers avaient également été impliqués dans la mort de Breonna Taylor. Cette infirmière de 26 ans a été abattue en pleine nuit le 13 mars à son domicile quand trois policiers s’y sont présentés munis d’un mandat d’arrêt dit “no knock” qui leur permet d’entrer chez un suspect sans s’annoncer. Les agents enquêtaient sur un trafic de drogue impliquant l’ancien petit ami de la jeune femme.

Naomi Osaka :

La championne de tennis nippo-haïtienne a pris elle aussi position cette année en faveur du mouvement Black Lives Matter. Lors de compétitions, Naomi Osaka a porté sur ses masques les noms de victimes noires de la brutalité policière aux États-Unis.

Militante en dehors des courts de tennis, elle a aussi connu une année phare sportivement en décrochant en septembre son deuxième US Open. Égérie de nombreuses marques, Naomi Osaka a détrôné Serena Williams au sommet du classement des athlètes les mieux payées.

Stéphanie Frappart :

L’arbitre française Stéphanie Frappart n’en finit plus d’écrire l’Histoire. Après avoir été la première femme au sifflet en deuxième division française (2014) puis en Ligue 1 masculine (2019), puis la première à diriger une rencontre internationale masculine officielle et un match de Supercoupe d’Europe, elle a été désignée en décembre par l’UEFA pour arbitrer la rencontre Juventus Turin-Dynamo Kiev en Ligue des champions.

Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna :

La Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, toutes deux généticiennes, ont obtenu en octobre le prestigieux prix Nobel de chimie pour leur travail sur le développement d’une méthode de séquençage et découpage de gènes.

Djaïli Amadou Ama :

L’écrivaine camerounaise à succès dans son pays a remporté début décembre le 33e Goncourt des lycéens pour “Les Impatientes”, roman poignant sur la condition des femmes dans le Sud-Sahel. “L’écriture est simple et touchante et sonne juste, sans lyrisme superflu. C’est un livre subtil qui permet d’observer la question du mariage forcé par le prisme de ce témoignage émouvant”.