Clôture de la 4ème édition de la Cuisine Italienne : Lutter contre la contrefaçon avec les certifications

La semaine de la cuisine italienne apporte un lot d’informations inouï comme pour chaque année. Dans son édition de 2019, la semaine de la cuisine italienne a eu comme thème la culture du goût et l’importance du manger sain.

La Tunisie est le seul pays d’Afrique a avoir une certification bio qui respecte les normes européennes ce qui facilite l’exportation des légumes et des fruits issus de la culture biologique.

La responsable de l’Agence Italienne pour le Commerce Extérieur, Dontella IARICCI, a présenté les grandes lignes de cette 4ème édition de la cuisine italienne et a donné le mot à son Excellence, Lorenzo Fanara.

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M. Mauro Conti est intervenu pour expliquer la collaboration de l’Italie avec la Tunisie dans la formation des agriculteurs tunisiens dans le domaine de l’agriculture biologique.

Le plus important point dans la culture bio est la sécurité alimentaire autrement dit, la production d’un produit de qualité.

D’année en année, l’agriculture bio est en train de prospérer et continue son ascension. Il s’agit d’un secteur innovant avec des chiffres positifs.

Une coopération entre les deux pays pourrait naître grâce à l’échange de certains appareils. En Tunisie, nous avons des terres agricoles avec un climat propice, quant à l’Italie, les machines spécialisées dans la culture bio pourraient faciliter le travail de nos agriculteurs.

L’agriculture bio est une méthode vise à lutter contre le gaspillage et préserve la biodiversité.

La démocratisation du Bio par Samia Maamer

Samia Maamer, Directrice Générale de l’agriculture biologique auprès du ministère de l’Agriculture en Tunisie, s’est focalisée sur les modèles de l’agriculture bio en Tunisie ainsi que des perspectives et les possibilités de coopération avec l’Italie.

Depuis les années 80, l’agriculture bio a commencé à se développer en Tunisie. Les agriculteurs ont collaboré avec des pays européens sans pour autant être conscient qu’il s’agissait du mode opératoire pour avoir une agriculture bio.

Le secteur du bio a été lancé officiellement en Tunisie en 1999 grâce à des certifications bio. S. Maamer rappelle que nous fêtons notre 20ème anniversaire de la culture bio en Tunisie.

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Elle explique qu’une étude a été faite sur 240 délégations en Tunisie pour connaître les spécificités du climat afin d’aider à l’élaboration de nouveaux projets.

La région de Haouaria, par exemple, a été choisie pour son climat, en premier lieu, et pour la rareté des projets, à l’échelle internationale. Ceci permet d’ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes qui sont à la recherche d’emploi et permet de faire prospérer le secteur du bio.

M. Mauro Rosati est aussi intervenu pour mettre l’accent sur l’importance de la certification DOP et GIP selon les zones géographiques et prend l’exemple de l’eau de la marque FIJI. Il s’agit de l’eau la plus chère au monde grâce à son label et sa provenance.

Il précise que les certifications GIP et DOP préviennent contre la contrefaçon et explique que les certifications sont divisées en trois parties.

Il existe aussi des conditions pour qu’un produit soit enregistré pour avoir son accréditation.

Mme Lamia Kateb, directeur adjoint de l’INNORPI, s’est focalisée sur l’aspect juridique des authentification et explique que les indications géographiques sont le traceur des authentifications.

Elle donne l’exemple des figues de Djebba. Cette indication géographique permet d’accroître la production dans la région et évite l’appropriation d’une marque dans d’autres régions du pays.

Grâce à cela, il est possible de créer de l’emploi de manière directe ou indirecte tout en préservant l’environnement.

Ces certifications permettent aussi de motiver les producteurs afin de donner une belle image de leurs régions.

M. Antonino Scivoletto ‘

Le directeur Antonino Scivoletto a présenté un chocolat italien vieux de 500 ans. Il s’agit du chocolat de Modica (cioccolato di Modica).

Il a été fabriqué en l’an 1600. En ce temps-là, le chocolat se mettait en carré pour être bu comme un chocolat chaud. Il s’agit d’un travail artisanal qui se continue jusqu’à nos jours.

Ce chocolat est le premier produit de ce genre à avoir obtenu une certification IGP.

Le président de cette marque souhaite s’allier avec des agriculteurs tunisiens qui récoltent du piment bio afin de faire du chocolat 100% bio à base de piment. Cette procédure est en cours, selon A. Scivoletto.

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