Sept fictions du réalisateur tunisien Jilani Saadi seront projetées lors de la 10ème édition des rencontres cinématographiques le Maghreb des films, qui se tiendra du 22 novembre jusqu’au 17 décembre à Paris.
Pour rendre hommage à Saadi, les organisateurs ont programmé, le long métrage “Winou Baba”, la série de fictions “Bidoun 1”, “Bidoun 2” et “Bidoun 3”, réalisées respectivement en 2012, 2014 et 2017, “Dans la peau”,” Khorma ” et “La tendresse du loup”.
Qualifié de “cinéaste audacieux, innovateur et très contemporain”, Saâdi qui utilise de nouvelles technologies comme la caméra Gopro, a réussi à apporter sa touche novatrice au cinéma tunisien. Son premier long métrage ” Khorma “, (2002), a affranchi le style de la fiction à vocation réaliste en empruntant la voie de la fable.
D’autres longs et courts métrages ainsi que des documentaires réalisés par des cinéastes tunisiens seront programmés lors de ces rencontres cinématographiques.
” Hamsou-el-Rimel “, réalisé par le cinéaste Nacer Khemir sera projeté à cette occasion en plus de ” Making Off ” de Nouri Bouzid qui sera présenté au public en tant qu’un des films ayant marqué ” la décennie de découverte des cinématographies maghrébines “.
La coproduction franco-tunisienne, ” Les pastèques du Cheikh “, réalisée en 2018 par Kaouther Ben Hania sera projetée lors du Maghreb des films ainsi que les courts métrages ” Leila’s Blues ” de Fateme Ahmadi et Ismail Louati, ” Black Mamba ” de Amel Guellaty, et ” Sidi “, de Saif Chida.
Des documentaires réalisés par des cinéastes tunisiens ou abordant des sujets en lien avec la Tunisie seront également à l’ordre du jour. Il s’agit de ” Papa Hédi : The man behind the microphone ” de Claire Belhassine, ” Up on the shadow “, réalisé par Nada Mezni Hafaiedh, ” La Révolution est là ” de Teycir Ben Naser, ” Bezness as Usual ” réalisé par Alex Pitstra, et ” We can be heroes “, de Hind Bensar.
La 10ème édition du Maghreb des films est dédiée à Bernad Gentil, un des membres fondateurs de ce rendez-vous cinématographiques à Paris, décédé en juin 2018.
Plusieurs films réalisés par des cinéastes algériens et marocains sont programmés alors que les cinéastes mauritaniens et libyens sont absents “faute de production visible”, selon les organisateurs des rencontres cinématographiques “Le Maghreb des films”.