Tunisie-Education : Le 12 mars, date limite pour la remise des notes à l’administration

Le ministère de l’Education a appelé, hier mercredi, les professeurs des collèges et lycées qui n’ont pas encore remis les notes à l’administration de leurs établissements à les verser avant le 12 mars prochain.

Dans un communiqué, la direction générale du cycle secondaire a incité les directeurs des collèges et lycées à tenir du 14 au 17 mars les conseils de classe et à remettre les bulletins aux parents le lendemain.

Selon la direction générale, le retard pris dans la remise des notes a entraîné une paralysie au niveau de certains services, appelant les enseignants à privilégier l’intérêt suprême de l’élève.

Morched idriss, membre du syndicat général de l’enseignement secondaire a déclaré à la TAP que la fédération générale de l’enseignement secondaire a publié la motion professionnelle issue de la commission administrative sectorielle tenue le 27 février dernier et présidée par le secrétaire général adjoint de l’organisation syndicale, Nourredine Taboubi.

Il a été question de poursuivre le boycott de la remise des notes du premier semestre conformément aux décisions de la commission prises les 10 et 11 janvier dernier.

Selon Driss, la non remise des notes est prévue, également, pour le deuxième semestre, précisant qu’un rassemblement national aura lieu le 22 mars prochain, suivi d’une grève avec présence sur le lieu de travail le 28 mars prochain.

Il a souligné que les professeurs et les structures syndicales du secteur ne tiendront pas compte de ce communiqué, dénonçant “la politique de fuite en avant” exercée par l’autorité de tutelle.

Le responsable syndical a appelé le ministère à engager des négociations “sérieuses” et “responsables” avec la partie syndicale afin de trouver des solutions opérationnelles à même de répondre aux ambitions des enseignants et de la fédération.

Il a, par ailleurs, démenti l’information fournie par le ministre selon laquelle 90% des revendications sont matérielles, rappelant que les enseignants réclament, aussi, la sauvegarde de l’école publique et des acquis sociaux.