Tunisie : Le ministère de l’équipement va se pencher sur les cas de la corruption (Arfaoui)

“S’il est prouvé que les erreurs relevées dans le dernier rapport de la Cour des comptes peuvent être de la corruption, le département de l’équipement prendra les mesures nécessaires dans le cadre de la loi en vigueur”, a assuré jeudi, lors d’une séance d’audition organisée par la commission des Finances, de la planification et du développement à l’ARP, le ministre de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui.

Répondant à une question adressée par la député Leila Hamrouni sur l’existence d’un soupçon de corruption concernant des cas de familles aisées, qui ont bénéficié de la prime d’amélioration du logement, Arfaoui a affirmé que le ministère n’intervient pas dans le choix des logements, ni dans la désignation de bénéficiaires de ce programme.

Il a ajouté que le rôle de son département se limite à l’aspect technique, à travers l’Agence de rénovation et de réhabilitation urbaine, qui fixe le coût des interventions pour chaque logement.

Il a précisé que l’établissement d’une liste de ces logements et leur classement par ordre de priorité figurent parmi les missions des commissions régionales de l’amélioration du logement

Arfaoui a affirmé, aussi, que le ministère présentera plus de détails sur cette question, lors de la séance d’audition, prévue pour le 26 mars 2018, à l’ARP.

S’agissant du programme du premier logement, Il a indiqué que la commission, créée il y a 5 mois, pour étudier les problématiques relatives à ce programme, a préparé une série de propositions qui seront soumises à l’ARP.

Il a, par ailleurs, annoncé la création d’une autre commission pour solutionner les problèmes des promoteurs immobiliers concernant la vente des nouveaux biens fonciers ou la gestion de leurs réserves foncières.

Il a encore fait savoir qu’une série de propositions, présentées par son département, lors d’un conseil ministériel restreint, tenu la semaine dernière, seront annoncées pour résoudre les problématiques que connait le secteur de l’habitat, dont la révision radicale du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.