“Astana 7, une opportunité pour alléger la souffrance des Syriens”, dixit Yerzhan Ashikbayev

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Le vice-ministre kazakhstanais des Affaires étrangères, Yerzhan Ashikbayev, a déclaré que les pourparlers de paix sur la crise syrienne “Astana7” constituent une opportunité pour alléger les souffrances des syriens, soulignant qu’Astana poursuivra ses efforts aux fins de renforcer la paix en Syrie et de mettre fin au conflit qui sévit dans cette zone du monde de façon générale.

Répondant à une question de la correspondante de l’Agence Tap en marge d’une conférence de presse, organisée au siège de son département, sur la situation en Syrie, le vice-ministre a indiqué que des centaines de familles syriennes souffrent de situations difficiles et détériorées à l’extrême en raison du conflit qui prévaut en Syrie.

Il a ajouté que les pourparlers “Astana 7” viennent compléter les négociations qui ont eu lieu entre les belligérants (gouvernement et opposition syriens) lors des pourparlers “Astana 6”. Ces derniers pourparlers ont permis d’atténuer la tension à travers l’instauration d’un cessez le feu dans plusieurs villes syriennes et l’introduction d’aides en faveur des sinistrés.

Il a relevé que l’Etat de Kazakhstan joue un rôle déterminant et avant-gardiste dans l’identification de solutions pratiques et acceptables pour toutes les parties, fort en cela du capital-confiance et des bons rapports qu’il entretient avec les belligérants.

Il a formé l’espoir de parvenir, à l’issue d'”Astana 7″ à un consensus entre le gouvernement et l’opposition syriens.

A noter que les pourparlers sont actuellement axés sur les derniers développements de la situation en Syrie.

Le deuxième jour d'”Astana 7″ est consacré à des négociations et réunions bilatérales avec les négociateurs, notamment, avec les pays qui parrainent le cessez le feu.

A l’ordre du jour également, l’examen du dossier des otages et des prisonniers.

Pour mémoire, les pourparlers de paix sur la crise syrienne, au nombre de 7 jusque-là, ont démarré en 2016 et ont abouti, le plus souvent, à de bons accords dont celui de l’instauration d’un cessez-le-feu dans plusieurs villes syriennes.

Correspondance spéciale