Issam Chebbi : “Nabil Baffoun et Anis Jarboui ne devraient plus briguer la présidence de l’ISIE”

Le secrétaire général du parti Al-Joumhouri, Issam Chebbi, a estimé que les membres de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Nabil Baffoun et Anis Jarboui qui ont tous les deux échoué à obtenir la majorité des voix lors du second tour de l’élection du président de l’ISIE, ne devraient pas renouveler leur candidature.

Selon Chebbi, des tiraillements politiques seraient à l’origine de l’échec du parlement dans l’élection d’un président de l’instance supervisant les élections et “il est nécessaire pour les blocs parlementaires de s’accorder à l’avance sur une seule personne qui fait l’unanimité auprès de tous pour préserver l’indépendance de l’ISIE”.

Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge des travaux de la 2e session ordinaire du comité central d’Al-Joumhouri, Issam Chebbi a fait savoir que l’objectif de l’actuelle session est de procéder à une évaluation de la participation du parti au sein du gouvernement d’Union nationale, un an après son investiture.

Il s’agit, également, a-t-il ajouté, d’examiner le programme économique et de réforme du gouvernement pour les années à venir.

“Le bureau exécutif du parti soumettra à son comité central, par la même occasion, les principales propositions formulées à la présidence du gouvernement et examinera les récents développements s’agissant de la constitution de la coalition électorale citoyenne en prévision des municipales”, a-t-il précisé.

Dénonçant, par ailleurs, le manque de programmes de développement destinés aux régions de l’intérieur, Chebbi a exhorté le gouvernement à mettre en œuvre les dispositions de l’accord de Carthage dont celles relatives à la création de projets de développement dans ces régions.

“le parti Al Joumhouri a proposé la création de banques de développement chargées de faire un diagnostic, d’étudier les spécificités de chaque région et d’y financer des projet de développement”, a souligné Issam Chebbi.

Il a, également, proposé de réviser à la baisse les impôts auxquels sont assujetties les petites et moyennes entreprises (de 25 à 10 pc), en guise d’encouragement, eu égard à leur place importance sur le marché de l’emploi.

Le secrétaire général d’Al-Joumhouri a, en outre, appelé à une réforme fiscale réelle et à prévenir toute dépréciation supplémentaire du dinar, rappelant la proposition de son parti de changer la monnaie nationale pour faire face au marché parallèle.